Les similitudes des trois grands passages marquants d’une femme à travers son cycle physiologique.
- PUBERTÉ
- GROSSESSE
- MÉNOPAUSE
On parle ici de trois stades « inévitables » dans le processus physiologique d’une femme et qui se manifestent par de gros changements hormonaux.
Ce sont des périodes de grandes transformations à la fois intelligentes et précieuses dans le cadre de l’évolution de l’état global d’une femme et pour assurer les actions justes pour la suite. Le corps, dans sa nature primitive, est doté d’une grande sagesse et il sait parfaitement ce qu’il a à faire. D’où l’importance de comprendre ces processus dans leur fonctionnement afin de ne pas aller à l’encontre de leur déploiement; par exemple en les combattant. Il s’agit plutôt de s’allier à leur grande intelligence qui nous guide pour simplement mieux VIVRE la vie qui nous est offerte. Car le processus de vie est tout sauf figé; avec pour cessation l’inévitable MORT.
La première chose à conscientiser est que lorsqu’il y a changement, il y a inconfort. L’intensité et la durée des inconforts varieront selon la façon dont les processus précédents auront été vécus.
PUBERTÉ :
Se complète en 3 stades :
- La préadolescence (11 à 13 ans),
- L’adolescence(14 à 17 ans),
- L’adolescencetardive (18 à 21 ans).
Son rôle :
Une magie qui opère dans l’ABSTRAIT, tel un chaos qui sert à :
- Les adolescentes remettent souvent en question les normes de comportement et peuvent rejeter tout ce qui leur a été enseigné, perçu comme une rébellion, prenant racine dans un grand BESOIN de manifester leur indépendance. Ce qui peut s’avérer très difficile pour les parents. Idéalement, cette étape aboutit au développement et à l’intériorisation du propre code moral de l’adolescente. Une période physiologique où le corps se transforme de façon phénoménale, un changement opéré par un haut taux d’hormones, ce qui se ressent parfois dans l’état psychologique et mental. L’adolescente est déchirée entre son désir d’indépendance et son besoin d’être encore accompagnée de ses parents.
- Le jeune se construit pour devenir un adulte dans son corps et dans LA MISE AU MONDE DE SON INDÉPENDANCE, en tant qu’un individu.C’est un passage physiologique PRÉCIEUX de l’existence pour assurer sa suite.
Ce que l’adolescente a besoin pour traverser ce passage ;
- Un espace de vie sain et sécuritaire.
- Une écoute de la part de ses pairs SANS jugement et SANS critique.
- Une bulle bien à elle – (des moments d’intimité).
- Une communication non-violente et souvent même, juste du silence.
- Aucune intervention médicale qui pourrait nuire au processus physiologique naturel à moins d’un réel danger.
- Une ouverture d’esprit de ses proches pour comprendre qu’ils ne sont pas personnellement visés par ce processus, ce qui l’aide à développer son autonomie et sa propre estime.
- La liberté de ses propres choix.
- Du sommeil, une bonne alimentation, exercices physiques (adaptés à ce stade).
- Éviter l’exposition aux grands débats, confrontations, grands questionnements qui demandent des efforts supplémentaires à la région néocortex du cerveau. Donner une pause au néocortex puisque l’énergie doit être préservée pour le cerveau archaïque/primitif (sagesse du corps) qui s’occupe de nous indiquer les actions justes pour procéder à la modulation du processus hormonal. Ce qui aide à avoir les idées claires pour accueillir une nouvelle perception de l’environnement, à l’élaboration de réponses motrices aux stimulus externes, ainsi qu’aux fonctions cognitives.
GROSSESSE :
Se complète en 3 stades :
- La période prénatale
- L’enfantement
- La période postnatale
Une magie qui opère dans le CONCRET et qui est attendue avec plus de joie puisque le résultat est visible. Rappelons-nous que les inconforts et la douleur sont inévitables au processus de délivrance de la VIE que l’on porte.
Les futures mamans vivent aussi une période de grands changements hormonaux qui viennent perturber leurs habitudes de vie. En début de grossesse, avant même qu’elle ne s’en rende compte, on pourra observer un besoin de s’isoler, comme l’oiseau qui prépare son nid en toute discrétion. Ce grand bouleversement hormonal lui donnera une fenêtre ouverte sur son pouvoir de femme pour se tenir debout et s’affirmer et ainsi assurer la survie de son espèce.
La jeune femme se transforme pour devenir une mère ; protectrice, nourricière, aimante. Elle découvre le don de soi et l’amour inconditionnel…entre autres. Ainsi elle est dans le processus de LA MISE AU MONDE d’un enfant mais aussi de SON POUVOIR féminin de création. Elle crée une famille, elle crée sa propre communauté, elle crée la vie. C’est un passage PRÉCIEUX de l’existence pour assurer la suite, entre-autres l’accompagnement de sa future génération pour sa propre évolution.
Ce que la future maman a besoin pour traverser ce passage ;
- Un espace de vie sain et sécuritaire.
- Une écoute de la part de ses pairs SANS jugement et SANS critique.
- Une bulle bien à elle – (des moments d’intimité).
- Une communication non-violente et souvent même juste du silence.
- Aucune intervention médicale qui pourrait nuire au processus « physiologique » naturel à moins d’un réel danger.
- Une ouverture d’esprit de ses proches pour comprendre qu’ils ne sont pas personnellement visés par ce processus, ce qui l’aide à développer son pouvoir et sa puissance d’enfantement et de création.
- La liberté de ses propres choix sur les actions portées sur son corps.
- Du sommeil, une bonne alimentation, exercices physiques (adaptés à ce stade).
- Éviter l’exposition à tout ce qui demande des efforts à la région néocortex du cerveau. Donner une pause au néocortex puisque l’énergie doit être préservée pour le cerveau archaïque/primitif (sagesse du corps) qui s’occupe de créer la vie et manifester clairement dans un langage universel le besoin du bébé qui grandit en soi. Pour ainsi procéder à la modulation du processus hormonal qui appuiera les actions justes. Ce qui aide à avoir les idées claires pour accueillir une nouvelle perception de l’environnement, à l’élaboration de réponses motrices aux stimulus externes, ainsi qu’aux fonctions cognitives pour accompagner le développement de sa progéniture pour une période donnée.
MÉNOPAUSE :
Se complète en 3 stades :
- La périménopause (entre 5 et 11 ans – les études diffèrent)
- La ménopause (théoriquement officiel après un an sans menstruation dans un processus physiologique naturel),
- Postménopause (Les symptômes disparaissent progressivement dans le processus physiologique naturel)
Une magie qui opère dans l’ABSTRAIT un peu comme la puberté, tel un chaos qui sert à :
- Les points communs avec l’adolescence sont frappants. Après avoir été au service de la famille dans le don de soi pendant des années, ce processus amène aussi la femme à une remise en question sur ses croyances établies dans l’âge adulte, ses valeurs et son mode de vie.
- Elle aussi ressent ce besoin d’une forme de rébellion pour nommer ce qui ne fait plus son affaire. En fait dans un mode sain elle nommera son besoin immédiat qui s’est tout simplement transformé dans plusieurs domaines de sa vie (professionnel, sexuel, familial, loisir).
- Idéalement, cette réflexion aboutit à une préparation à vivre des « deuils », des deuils plus abstraits sous la forme de « lâcher prise » entre-autre sur les oiseaux qui doivent quitter le nid (les enfants) et pour, celle qui n’a pas eu d’enfant, elle fera son deuil sur le fait de ne pas avoir porté la vie.
- Une période physiologique où le corps de la femme se transforme aussi progressivement comme si on libérait le corps de ce qui n’est plus en priorité; un changement opéré par un déclin hormonal; ce qui se ressent parfois dans l’état psychologique et mental surtout lorsque l’on n’a pas été informée sur le processus.
- La femme ménopausée est déchirée entre son désir de continuer à couver sa progéniture et son besoin d’être libre. Progressivement elle comprendra qu’elle ne met pas un terme à son amour pour son/ses enfant(s) mais qu’elle devient simplement un support/soutien à travers son/leur propre processus.
- Enfin, ces changements peuvent venir affecter son environnement immédiat qui, dans l’ignorance du processus, peuvent penser qu’elle est en dépression ou qu’elle est devenue folle…parfois même la femme mal informée sur le processus croira qu’elle est malade et entamera une série de recherches pour être confortée par le biais d’un diagnostic au sujet d’une pathologie qui en fait, dans la plupart des cas n’existe pas.
La femme ménopausée se déconstruit dans la matière pour solidifier sa posture interne dans l’abstrait, LA MISE AU MONDE DE SA GRANDE SAGESSE. Dans ce passage, l’expérience se transforme en connaissances profondes afin qu’elle lègue ces passages marquants de la vie à sa future génération. C’est un passage PRÉCIEUX de l’existence pour assurer la suite et favoriser son développement plus spirituel dans un milieu non hostile ; puisqu’à cette étape, son besoin criant est d’accéder à la paix.
Ce que la femme en processus ménopausique a besoin pour traverser ce passage ;
- Un espace de vie sain et sécuritaire.
- Une écoute de la part de ses pairs SANS jugement et SANS critique.
- Une bulle bien à elle – (des moments d’intimité).
- Une communication non-violente et souvent même juste du silence.
- Aucune intervention qui pourrait nuire au processus naturel à moins d’un réel danger.
- La liberté de ses propres choix.
- Du sommeil, une bonne alimentation, exercices physiques (adapté à ce stade).
- Une ouverture d’esprit de ses proches pour ne pas se sentir personnellement VISÉ par ce processus, ce qui l’aide à accéder à son retour en soi, sa connexion à son âme, son écoute à sa propre guidance, sa grande sagesse.
- Une connexion à une communauté qui ne se voit pas et qui bonifie sa présence dans sa communauté en tant que « passeuse » : passer l’enseignement des passages marquants d’une vie et la préparation à accueillir ce passage de vie de la matière à l’abstrait (la mort) avec paix, amour et sérénité.
- Éviter l’exposition aux grands débats, confrontations, grands questionnements qui demandent des efforts supplémentaires à la région néocortex du cerveau qui, à cette phase, a grandement donné, voire même parfois débordé. Donner une pause au néocortex puisque l’énergie doit être préservée pour le cerveau archaïque/primitif (sagesse du corps) qui nous guide progressivement vers cet espace où les mots, les identifications, les justifications et le temps n’ont plus le même sens qu’ils en avaient.
Si elle fait confiance au processus, elle se posera tout doucement dans cet espace où elle comprend que les grands accomplissements ne se manifestent plus dans la matière mais dans l’invisible. Ainsi elle goûtera au sens réel de vivre dans l’amour, la paix, la joie et la liberté d’esprit pour ne faire qu’UN avec le grand tout de la vie dans une gratitude infinie.
Il me semble que si je regarde la vue d’ensemble de ces processus, ça change toutes les données sociales présentées sous formes de banalisation et/ou de cauchemar. Plutôt que de stigmatiser ou ridiculiser chaque passage, ça donne plus de compréhension autour de l’essence de chacun. Et ça aide à s’allier à la grande sagesse/intelligence du corps plutôt que d’être continuellement en mode fuite, paralysie; combat qui perturbe la régulation des hormones pour assurer la transformation de façon équilibrée.
Peu importe le processus et la phase, l’inconfort et la douleur sont réels et IMPERMANENTS. Si tu assures de respecter tes propres besoins, crois-moi, la sagesse du corps te fournira le cocktail d’hormones nécessaire pour alléger les « symptômes » et faire de ce passage un moment marquant, bien sûr, mais dans la magie du précieux qui opère.
Naturellement et simplement…la vie xxx
Linda Harrisson
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